Depuis plusieurs jours, UFC-Que choisir fait le buzz après avoir dénoncé « de graves carences » en termes de protection contre les UVA dans plusieurs produits solaires pour enfants. Les cinq fabricants incriminés en question et très remontés : Clarins, Bioderma, Biosolis, Alga Maris et Lovéa. Si ces tests sont à prendre avec des pincettes (peu fiables car basés sur des méthodes in vitro, voir ici), j’en profite tout de même pour rappeler les pièges à éviter l’été avec sa protection solaire, au risque de finir brûlé(e), ridé(e) comme une vieille pomme ou de mettre carrément sa santé en danger.
1.
Ne pas bien répartir sa crème solaire
Le piège : Le soleil brille de mille feux, l’eau claire de la piscine ou de la mer n’attend plus que nous alors on enfile son maillot et on se badigeonne de crème en quatrième vitesse avant de profiter de cette belle journée, l’esprit serein. Sauf que le soir arrivé, de grosses traînées rouges zèbrent notre corps par endroits. C’est tout sauf glamour et c’est surtout trop tard !
La bonne option : À quoi bon se protéger si c’est pour ne le faire qu’à moitié ? Avoir la main généreuse et ne pas oublier les zones les plus souvent négligées : les pieds, les mains, les paupières, les oreilles, les genoux, le cuir chevelu, les bordures de maillot de bains.
2.
Ne pas penser à se protéger en ville
Le piège : Si sur la plage se protéger est un réflexe, il n’en est rien lorsqu’il s’agit de prendre un verre à la terrasse d’un café ou de se promener en ville. On se dit que le temps d’exposition au soleil sera minime comparé à un après-midi farniente au bord de l’eau. WRONG !
La bonne option : Toujours emporter avec soi une crème solaire format mini (les formulations « sport » sont idéales et plus résistantes lorsque l’on transpire) et vérifier que son fond de teint ou sa bb crème contient bien un indice de protection suffisant.
3.
Réutiliser sa crème solaire de l’année dernière
Le piège : Le départ en vacances est prévu dans quelques jours, mais les finances quant à elles ne sont pas au beau fixe. Quelle aubaine donc de retrouver ses tubes de crème solaire de l’été dernier à moitié pleins, ça sera toujours ça d’économisé ! Sauf que les crèmes solaires ont une durée de vie limitée et périment au bout d’un an… Et il est interdit de faire des économies sur sa santé.
La bonne option : Vérifier la date de péremption sur l’emballage et sinon inscrire soi-même au marqueur la date à laquelle vous l’avez achetée.
4.
Ne se mettre de la crème qu’une seule fois dans la journée
Le piège : Chacune des règles précédentes a été parfaitement respectée, protégé(é)s de la tête aux pieds, vous êtes enfin prêt(e)s à profiter du soleil en toute tranquillité. Et puis, si vous avez investi dans une crème waterproof, c’est justement pour ne pas tout vous retaper après chaque baignade, pas vrai ? Oui, mais qu’en partie !
La bonne option : Si les peaux mates à noires doivent réappliquer de la crème toutes les trois à quatre heures, pour les peaux très claires c’est une fois toutes les deux heures. À chaque sortie de baignade. Même avec formule Waterproof. Si si. Je ne dis pas ça pour vous faire chier.
5.
Ne compter que sur la crème solaire pour protéger ses enfants
Le piège : En tant que bons parents consciencieux, vous tartinez vos enfants de crème indice 50 avant de les laisser vaquer à leurs pâtés. Et puis, Mathis et Louisette supportent mal casquette et lunettes sur leur chantier. Ça gratte et ils font une crise de nerf si vous leurs imposés. Du coup, vous capitulez, mais attention aux insolations !
La bonne option : Aux heures les plus dangereuses entre midi et 16 heures, c’est t-shirt, chapeaux et paréo de rigueur, en plus de la crème solaire. Mixa a même sorti des textiles intelligents anti UV. Quant aux petits caprices, il parait que troquer une glace contre une casquette a déjà fait ses preuves plus d’une fois 😉